Toy Party
MUERTO COCO
La marotte du collectif de musiciens-chanteurs le Muerto Coco, c’est la fin d’un monde. Les jouets électroniques pour enfants sont bidouillés et ensorcelés pour en faire un concert de dinosaures sur fond de météorites, doublé de poésie naïve de crépuscule… Car, en attendant la fin, autant danser, aimer, rire, et essayer d'être qui on a vraiment envie et besoin d’être.
La TOY PARTY, c'est des cousins. Des cousins qui ont bien regardé Jurassic Park. Qui ont bien compris que nous allions tous finir comme les dinosaures, atomisés par des météorites, des gourous menteurs, une explosion nucléaire ou juste la lente agonie des émotions humaines. Du coup, plutôt que d'attendre ou de craindre cette fin du monde de tout temps annoncée, ils et elle ont décidé de la convoquer. Voire de la provoquer. Pour voir ce qu'il y aurait après. Parce que peut-être que derrière ce monde-là, il y en a un mieux. Finalement, on ne sait pas. Et de toute façon, il y a de grandes chances qu'on soit mort·e·s avant la fin. Alors. En attendant. Autant danser, aimer, rire, et essayer d'être qui on a vraiment envie et besoin.
La TOY PARTY, c'est une invitation à contempler la fin du monde (qui arrive toujours, qui n'arrive jamais), tous·tes ensemble petits et grands en dansant dans le vortex.
Le Muerto Coco, détaché de la compagnie Le Coq est mort, existe en tant que tel depuis 2012.
Les responsables artistiques en sont Raphaëlle Bouvier, Maxime Potard et Roman Gigoi.
Son objet principal de recherche est la poésie sonore et contemporaine (c’est à dire écrite par des personnes vivantes) et ses extensions musicales, corporelles, ainsi que l’utilisation amoureuse du jouet électronique pour enfants, souvent mais pas tout le temps.
Son amusement principal est de brouiller les pistes entre les statuts de comédien, lectrice, chanteur, technicienne, danseur, grand prêtre, diva.
Sa devise interne est « crétinerie et virtuosité ». Il ne s’agit pas réellement de l’autoproclamer mais de laisser tendre sa recherche vers ces deux endroits d’exigence.
Distribution
Auteurs compositeurs interprètes : Guillaume Bertrand, Raphaëlle Bouvier, Maxime Potard, Marc Prépus
Régie son- Pimp : Pierre Lacour aka Panda. Régie lumière, régie générale : Jocco. Régiss’oeil extérieur pendant la création : Denis Malard. Construction, création lumière - régie lumière en alternance : Marco Simon. Costumes : Lucile Gardie
Mentions
Production : Détachement International du Muerto Coco
Coproduction : Lieux Publics - Centre national de création en espace public ; Pôle Arts de la scène – Friche de la Belle de Mai ; Le Rack’Am - Scène conventionnée musiques actuelles ; Citron Jaune - Centre national des Arts de rue et de l’espace public ; Superstrat - Regards & Mouvements ; le 3 bis f – Lieu d’arts contemporains ; PARALLELE – Plateforme pour la jeune création internationale ; Ax-Animation ; Bouillon Cube.
Avec le soutien de : la DGCA, DRAC de Provence Alpes Côte-d’Azur ; la Région Provence Alpes Côte-d’Azur ; Département des Bouches du Rhône ; la Ville de Marseille ; SPEDIDAM ; Animakt – lieu de fabrique des arts de rue, de la piste et d’ailleurs ; la Gare Franche – Maison d’artistes & de curiosités ; la Grande Récré – Saint-Etienne.