La Motte (Prototype V)
Johann Le Guillerm
La Motte est une planète à portée de vue entièrement végétalisée et en perpétuelle révolution sur elle-même.
Elle est à l’image de la fille de la Terre.
Objet d’étude, La Motte a connu quatre mutations qui l’ont conduite à sa forme actuelle. Ce 5e prototype créé en 2024, marque une nouvelle étape de travail, explorant un nouveau principe de mouvement d’oscillation et de végétalisation, lui permettant d’être exposé en extérieur, dans le paysage naturel auquel elle a toujours été destinée.
Cette création s’inscrit dans une démarche de recherche dont l’objectif final est de créer une Motte de 12,75 mètres de diamètre (soit un millionième du diamètre de la Terre). Cet outil de mesure pourrait aider les humains à réaliser que notre monde est un ensemble, nous rappelant que derrière ce que nous voyons se cache toujours quelque chose que l’on ne voit pas.
” Elle passe et repasse sur la mémoire des frontières de son déploiement” – Johann Le Guillerm
A FAIRE, EN PLUS ! Autour de La Motte
Imaginer la planète de demain
À partir de La Motte de Johann Le Guillerm, ces ateliers croisent arts plastiques et réflexion philosophique pour imaginer collectivement la planète de demain : sa forme, son organisation sociale, ses équilibres politiques.
En alternant expérimentations artistiques et discussions ouvertes, ils invitent à explorer d’autres manières de penser le monde.
Quels modèles d’organisation voulons-nous inventer ? Et si notre planète reposait sur d’autres logiques que celles d’aujourd’hui ?
Samedi 30 et dimanche 31 août 2025 de 14h à 17h
Mercredi 3 septembre 2025 de 14h à 16h
Sur inscription (à partir de 10 ans) pour 7 à 15 participant·es : 05 45 82 99 26 ou rp@avantscene.com
Johann Le Guillerm
ATTRACTION
Recherche rhizomatique
« s’il y a mille manières de voir, il y a mille manières de ne pas voir » – Johann Le Guillerm
Johann Le Guillerm, praticien de l’espace des points de vue, mène entre arts et sciences une quête obstinée pour appréhender le monde à 360°.
En 2001, il ouvre une recherche qu’il nomme Attraction visant à faire le point sur ses croyances et connaissances. Johann Le Guillerm repart de zéro ou plutôt d’un minimal qu’il nomme « le pas grand-chose ».
Ce pas grand-chose pourrait être une clé de compréhension de toute chose plus complexe, offrant ainsi une base pour appréhender le monde qui l’entoure. L’artiste ouvre alors un observatoire qui propose une nouvelle relecture du monde dont la particule élémentaire serait le point.
Johann Le Guillerm mène ses expériences en laboratoire avec les outils qu’il se crée. Autodidacte, il observe, expérimente les lois naturelles, classe ses observations en chantiers autonomes mais reliés.
Attraction est une utopie, l’affirmation que le monde peut être réélaboré par soi-même pour ne pas le subir mais mieux l’éprouver, le penser, le vivre. Cette reconstruction poétique s’écarte des chemins tracés pour créer de nouvelles alternatives en résistance radicale au prêt-à-penser. L’épreuve du monde vécue à travers ses expérimentations devient objets, spectacles, sculptures performances… Autant de manières qu’il y a de facettes à ce paysage élaboré depuis plus de 20 ans.
www.johannleguillerm.com
instagram johann.le.guillerm
vimeo https://vimeo.com/johannleguillerm
Crédit photo portrait © Raphaël Helle
Distribution
études, conception et réalisation création Johann Le Guillerm / études, conception géométrique et technique Olivier Baverel, Nicolas Leduc, Paul Lecomte / construction Atelier Fabrica – Paul Lecomte / mise en mouvement Didier Warin, David Lemaréchal, Antoine Rousseau
Mentions
crédit photo Philippe Laurençon
Avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication (DGCA et DRAC Ile-de-France), du ministère des Affaires Étrangères (Institut Français), du Conseil régional d’Ile-de-France, du Conseil départemental de l’Essonne, de la Ville de Paris et de l’Institut Français / Ville de Paris.
Cirque ici – Johann Le Guillerm est accueilli par la mairie de Paris en résidence de recherche au Jardin d’Agronomie Tropicale (Direction de la Culture et Direction des Espaces Verts et de l’Environnement) et est membre de la Cité du développement durable