Drôle, vivante et décalée, la Conf’ appelle à affuter nos sensibilités, à cultiver nos désirs, à choisir ce que l’on souhaite voir pousser comme futurs sous nos pas pour ici et maintenant, ensemble, écrire la suite.
Une voix, une femme posée là et un homme-cobaye sans mémoire, entreprennent de brosser le portrait de notre civilisation et d’accompagner l’émergence de mondes désirables, en gestation.

« Il y a un autre monde et il est dans celui-ci » Paul Eluard.

Le titre complet du spectacle est "La CONF’ Ou comment on est allé là-bas pour arriver ici ?"

Il y a une impression grandissante de vivre à coté de ses pompes, de vivre à coté de ce que nous sommes, il y a le sentiment de n’être que les figurants de nos existences.
Il y a l'envie de ne plus vouloir prendre part à ce récit là. Il y a le besoin de se mettre en mouvement, de croire que tout est pourtant encore possible et envisageable.

Il y a la certitude qu’il nous faut devenir ensemble les scénaristes de demain. Si le monde était un arbre, une grande partie de l’humanité se situerait sur une branche sur le point de rompre. Et si l’arbre était un monde, de nos yeux d’humains nous ne verrions guère plus que cette branche. A l’ombre de la conscience humaine, cette branche serait l’absolu de ce qui est.

Si la vie était un arbre, il nous serait impossible d’en percevoir son mouvement, trop lent à l’échelle de nos vies d’Hommes et pourtant si vastes.

Il s’agit d’ouvrir bien grand les yeux et les oreilles et de s’échauffer car nous allons danser sur les ruines et expérimenter joyeusement nos capacités à sauter et nous agripper bien fort au tronc avant que la branche ne pète !

> Avec le soutien de l'Onda - Office national de diffusion artistique

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